Son histoire
Site de la Marquise de Florans
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Découvrez au bas de cette page, Aurons dans l’ancien temps sous forme de cartes postales anciennes
Un peu d’histoire …
Vieux de onze siècles et perché au milieu d’une paisible campagne, Aurons est un superbe village stratégiquement situé à quelques minutes de Salon de Provence, à deux pas du Luberon et des Alpilles, qui mérite vraiment d’y faire un détour.
Le village s’enroule en spirale autour d’une colline surmontée des ruines du château du Castellas, du sommet desquelles, vous aurez une vue panoramique sur l’ensemble du site. En son centre, se trouve le « Platane » planté en 1820. Doté d’un tronc de plus de deux mètres d’envergure, ce majestueux platane orne la place Louis Estienne, située en face de l’Eglise.
Des haches, des flèches, des silex taillés attestent que les lieux furent occupés aux temps préhistoriques. Au cours de fouilles, des restes de l’époque romaine ont été répertoriés, on peut voir les traces d’un camp romain, telles qu’une tombe, les restes d’une villa romaine et des pierres de sacrifices.
- La petite église, avec son superbe parvis et sa porte cloutée, est implantée au pied du rocher au cœur de la commune.
- L’ancien presbytère du village, (église primitive du XIème siècle) sert à présent de Mairie et est aménagé en salle de mariages.
- Le lavoir est couvert et entièrement restauré. Abrité sous ses tuiles, découvrez l’histoire du village inscrite sur ses murs.
La Vierge à l’Enfant
La vierge d’Aurons était à son origine exposée au centre de la cour du château de la Marquise de Florans édifié en bordure de l’actuelle départementale 68 où quelques vestiges tels que les deux tours ou colonnades subsistent encore.
Durant la seconde guerre mondiale le château fut occupé par les Allemands qui y installèrent un dépôt de munitions et y accueillait des soldats en convalescence, jusqu’au débarquement en Provence le 15 aout 1944. Avant de s’enfuir ces derniers y mirent le feu ce qui fit exploser le château et déclencha un gigantesque incendie. Notre vierge y resta jusque dans les années 1950, puis elle à été vendue et à donc disparue du paysage Auronais.
Au début des années 60, Maurice Mérendol, alors président du comité des fêtes s’est mis en tête de la retrouver. Un jour une amie l’informa sur la possible présence de la vierge d’Aurons qui serait exposée chez un antiquaire de Saint Cannat. Ce qui était vrai!. Dans les jours qui suivirent, Maurice Mérendol lança une souscription auprès de ses amis et habitants Auronais. Il l’acheta et l’a fit sceller tout en haut du rocher du Castellas. Cette initiative a valu une énorme colère de son propre père Louis Mérendol alors maire d’Aurons, parce qu’il n’avait pas été informé! Un courrier fut alors rédigé sur le bureau du Maire sur le champ. Une lettre du fils à son père Maire de la commune en témoigne et débute par ces mots ..
Monsieur le Maire, par la présente, je vous demande l’autorisation d’installer la vierge ….. A la suite de cet épisode Pagnolesque, la statue est restée à sa place tout en haut du village et veille depuis, sur les habitants de la perle du val de Cuech.
Histoire des Grottes du Castellas
Il s’agit plus précisément d’une fortification en partie troglodyte. Les requêtes aux archives départementales des Bouches-du-Rhône ne donnent pas beaucoup d’information. Le château fortifié, aujourd’hui disparu, qui s’élevait autrefois sur le rocher du Castellas fut vraisemblablement construit autour du Xe siècle ; tout comme l’église située en contre bâtie sur une implantation romaine. Il était, à ce moment-là, la propriété des Comtes de Provence. En 1167, Alphonse 1er le céda à Raymond de Bollène archevêque d’Arles, en échange de la Baronnie de Fos. En 1399, Raymond de Turenne, dit le fléau de Provence, siégeait devant le Castellas. Les gardiens du site parvenaient à s’enfuir après avoir occis quelques hommes de Turenne, lequel quittait les lieux après avoir pillé le château, l’église et le village.
Les habitants ayant déserté les lieux, il ne restait alors plus que deux hommes à Aurons. Le village se repeuplera plus tard sous l’action du seigneur de Combréris. Suite aux déboires de François 1er à Pavie, le château sera vendu en 1526 pour participation à la rançon nécessaire à la libération du roi. En 1575, l’Espagnol Antoine de Cordoue (on l’appelait Decorde ou Descorde) acheta le château pour sa famille, devenant propriétaire du Castellas et de ses terres seigneuriales Pendant les guerres de religion, Saint-Roman commandant militaire de Salon prit part à la révolte contre Henri IV et il envoya une compagnie d’arquebusiers capturer Jacques de Cordoue, fidèle au roi. Mais, Jacques de Cordoue avait pu s’enfuir à temps.
Après la prise de la Rochelle, en 1628, Richelieu fit détruire près de 2.000 places fortes en France, qui ne servaient plus à la défense du Royaume ; le Castellas d’Aurons en fit partie. La famille Cordoue s’installa alors dans le château reconstruit au pied du rocher avec les pierres de la forteresse détruite. Elle y demeura jusqu’à la Révolution. Ce château, devenu bien national fut vendu à la famille Florans qui le garda jusque dans les années 1930. A la fin de la seconde guerre mondiale, il était en grande partie détruit par les allemands qui, à leur départ, faisaient sauter le dépôt de munitions qu’ils y avaient installé. Ses vestiges étaient alors rachetés par l’Abbé Jourdan, curé d’Aurons, qui en faisait don à sa commune en 1956.
Quant au Castellas, propriété de la Commune, il n’est pas inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques, ce qui est le cas de nombreux vestiges historiques de la région.
Le château de la Marquise de Florans
A ce jour, nous pouvons encore admirer en bordure de la route départementale, la colonnade qui bordait les jardins du château, ainsi que deux de ses tours.
L’Abbaye Saint Pierre des Canons
Située à mi chemin, entre les collines d’Aurons et de Pelissanne sur un site d’occupation ancienne, cette abbaye est un ancien prieuré médiéval qui dépendait du chapitre St Sauveur d’Aix en Provence.
Occupé par différents ordres religieux jusqu’à la Révolution, il est peu à peu abandonné. Restauré, il retrouve sa splendeur du XVIIème siècle, dont la spectaculaire ordonnance de bâtiments, de bassins, de terrasses bordées de balustres réunies par des escaliers en fer à cheval. C’est aujourd’hui une propriété privée que l’on peut visiter sur rendez-vous. A proximité, on trouve l’Abbaye de Ste Croix, ainsi qu’une chapelle rupestre.
Vous trouverez tous les renseignements sur leur site : Abbaye Saint Pierre des Canons
Téléphone : 04 90 56 10 90
La Chapelle Saint Martin du Sonnailler
Située à 3 Km d’Aurons en direction d’Alleins, cette chapelle romane du XIIème siècle, entièrement restaurée, s’ouvre sur le paysage médiéval du plateau du Sonnailler.